Un giovane francese di origini arabe aveva cercato di avvertire la polizia ma non l’avevano preso sul serio, Lo riferisce il settimanale francese L’Espress. L’uomo aveva visto lo strano comportamejmto di una vettura mal parcheggiata e rimasta per due ore col motore acceso, vicino al Bataclan. Erano le 19,30. Quando più tardi ha sentito che c’erano state esplosioni allo Stadio ha chiamato a più riprese la polizia che alla fine l’ha indirizzato al commissariato dell’XI dove non l’hanno preso sul serio. Più o meno quando stava per iniziare la mattanza. Ecco l’Express:
Près du Bataclan, un témoin repère les terroristes et donne l’alerte, sans succès
Un homme explique avoir vu, quelques heures avant l’attaque, les terroristes qui ont attaqué le Bataclan. Il raconte à BFMTV avoir tenté de leur signaler qu’ils étaient mal garés, ainsi que leur réaction, glaçante.
Mohamed* a repéré la voiture des terroristes deux heures avant le carnage au Bataclan. Ce témoin a raconté ce lundi à BFMTV avoir vu les assaillants de la salle de spectacles hommes le vendredi 13 novembre, vers 19h40. Il se trouve au restaurant Celar, dans le XIe arrondissement de Paris. Un établissement tenu par un ami qu’il fréquente très souvent.
>> Suivez les dernières informations liées aux attentats du 13 novembre dans notre live
Alors qu’il fume une cigarette, il remarque une voiture noire. “Elle essayait de se garer mais avec difficultés”, explique-t-il au micro de la télévision. Il tente alors de parler aux occupants pour leur signaler qu’ils bloquent la sortie d’un garage. “J’ai dit ‘pousse toi, le gens ne peuvent pas passer’. Ils m’ont regardé froidement, ils n’ont pas ouvert la fenêtre. Ils avaient des têtes vraiment bizarres, avec des yeux qui ressortaient, brillants. Ça m’a bloqué, ça m’a refroidi”, confie Mohamed, qui n’insiste pas.
Il tente de prévenir la police
Depuis le restaurant, il continue d’observer la voiture, qui reste au même endroit “feux éteints, moteur allumé” pendant deux heures. Mohamed part vers 21h20, peu rassuré. La voiture est toujours au même endroit. Il pense alors qu’il s’agit de trafiquants de drogue ou de cambrioleurs.
Un peu plus tard, quand il entend parler des attentats au Stade de France, il contacte la police à plusieurs reprises. On le redirige vers le commissariat du XIe, mais l’homme explique ne pas être pris au sérieux. Pendant ce temps, les terroristes ont foncé au Bataclan. Le lendemain, la police le rappelle. Il raconte son histoire au 36 quai des Orfèvres et reconnaît les visages de certains des assaillants du Bataclan. L’attaque a fait au moins 89 morts.>> Lire aussi le témoignage de Laurent, rescapé du Bataclan: “J’ai peur que ma joie de vivre soit indécente”