Tra I migranti di Calais, nella bidonville in cui duemila immigrati (pakistani, afgani, eritrei, sudanesi… – aspettano di poter entrare in Inghilterra. Il reportage di Le Monde:
Le bidonville de Calais, « Sangatte sans toit »
LE MONDE | 03.04.2015 à 14h12 • Mis à jour le 03.04.2015 à 16h02 | Par Maryline Baumard (Calais, envoyée spéciale)
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Trois palettes de bois, dix mètres de bâche, de la ficelle… En deux temps-trois mouvements, les conserves de légumes, les oignons, et les bouteilles d’eau retrouvent place dans ce qui doit devenir « l’épicerie afghane ». Dans la cahute voisine, les naans recommencent à cuire sur le feu de bois. Mercredi 1er avril, la communauté entreprend même la reconstruction de sa mosquée, une cabane bâchée. Après la parenthèse du « grand déménagement », la vie reprend chez les 1 900 migrants de Calais.
Voir le portfolio : La nouvelle jungle de Calais
Depuis une semaine, un grand mouvement centrifuge vide le centre-ville de ses étrangers. La plupart d’entre eux ont rejoint les dunes, répondant aux injonctions préfectorales d’aller vivre en bord de mer. En camionnettes aux couleurs des associations humanitaires ; en voiture aux côtés de Calaisiens ; parfois à pied, aux commandes d’un chariot de supermarché bourré d’affaires, ou avec un simple sac plastique.
Pour vider les squats et les « jungles », ces campements sauvages implantés au milieu des Calaisiens, la ville a mis à leur disposition un terrain vague de 18 hectares, à cinq kilomètres de la mairie. Une zone inondable, marécageuse – lieu de chasse, de moto-cross et de dépôt de gravats. C’est là que les quelque 1 900 Soudanais, Erythréens, Afghans ou Pakistanais en attente d’un passage en Grande-Bretagne sont priés de cohabiter. En parallèle, l’Etat ouvre sur le site un centre d’accueil de jour, le centre Jules-Ferry, qui n’ouvre que l’après-midi. Depuis janvier, un repas quotidien…
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