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L’esercito israeliano accusato di “crimini di guerra” dall’ong Human Rights Watch

E’ Libération a rendere noto che l’ong Human Right Warch ha deciso di accusare l’esercito israeliano di crimini di guerra: nel mirino dell’ong tre attacchi a scuole Onu tra il 24 e il 30 luglio scorso, con un bilancio di molti civili ammazzati. Ecco l’articolo del quotidiano francese Libération:

Une ONG accuse Tsahal de «crime de guerre»

ROBIN BRAQUET 11 SEPTEMBRE 2014 À 19:46

Gaza. Un rapport de Human Rights Watch dénonce les attaques israéliennes contre des écoles palestiniennes.

Après le cessez-le-feu, vient le temps des questions. Et Israël doit rendre des comptes. Pourquoi l’armée a-t-elle bombardé, les 24 et 30 juillet, deux écoles dans le nord de la bande de Gaza, clairement identifiées ONU, et qui abritaient des déplacés palestiniens ? Et à Rafah, dans le sud de l’enclave palestinienne, pourquoi un missile téléguidé s’est-il abattu sur une troisième école, le 3 août ?

«Protéger». Ces trois attaques ont tué à elles seules 45 civils, dont 17 enfants. Et«Israël n’a fourni aucune explication convaincante» pour justifier des frappes«menées contre des écoles où des gens cherchaient à se protéger», rapportait jeudi Fred Abrahams, conseiller spécial de Human Rights Watch (HRW). L’ONG considère que Tsahal a commis des «crimes de guerre» au cours de l’opération «Bordure protectrice», menée du 8 juillet au 16 août. La veille de la publication du rapport de l’organisation, l’armée israélienne annonçait l’ouverture de cinq enquêtes criminelles internes, dont l’une porte justement sur l’incident du 24 juillet. Les autres concernent la mort de quatre enfants sur une plage du nord de Gaza (touchés à quelques mètres des journalistes), la mort d’une femme que Tsahal devait aider à quitter son habitation, un cas de maltraitances sur un prisonnier et des vols dans une maison palestinienne.

Devant la presse, l’armée israélienne a dégainé une série de clichés montrant comment les écoles de Gaza servaient d’arrière-base aux roquettes du Hamas. L’ONU a reconnu que des forces armées palestiniennes avaient bien utilisé des écoles fermées pendant l’été comme base de stockage, faisant de celles-ci des cibles légitimes. Mais «aucune photo ne concernait les trois écoles gérées par l’ONU[sur lesquelles nous avons enquêté et] où de nombreux civils ont été tués», assure l’ONG.

«Inconsidérée». Les règles internationales en matière de guerre sont claires : les deux parties avaient «obligation de prendre toutes les mesures nécessaires pour minimiser les dommages causés à la population civile». Or, à l’issue du conflit, parmi les 2 140 morts palestiniens, en majorité civils, on compte environ 500 enfants. Côté israélien, six civils ont été tués. Les deux premières attaques d’écoles «ne concernaient pas des cibles militaires» et étaient «illégalement disproportionnées». La troisième, à Rafah, est décrite comme «inconsidérée» par HRW. Forte de son statut d’Etat observateur à l’ONU, l’Autorité palestinienne envisage de saisir la Cour pénale internationale.

Robin Braquet

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