Colombia : le Farc hanno sequestrato un giornalista francese che stava lavorando a un servizio sul narcotraffico per Radio 24. Si chiama Roméo Langlois. L’articolo di Le Monde del 29.4.12 :
Un journaliste français fait prisonnier par les FARC en Colombie
Le Monde.fr avec AFP et Reuters | 29.04.2012 à 07h42 • Mis à jour le 29.04.2012 à 19h51
Roméo Langlois, journaliste français embarqué avec une patrouille militaire en Colombie, “a été enlevé à l’occasion d’un affrontement entre les troupes colombiennes et les Farc” et “le journaliste a été fait prisonnier”, a annoncé le ministre des affaires étrangères, Alain Juppé. Il a ajouté que la France “est en liaison avec les autorités colombiennes” sur ce dossier.
Le journaliste de 35 ans, correspondant de la chaîne France 24 en Colombie, était porté disparu depuis samedi après un affrontement entre la guérilla et une patrouille de l’armée, avec laquelle il voyageait. Roméo Langlois préparait un reportage sur la lutte contre le trafic de drogue et l’activité minière illégale dans ce pays latino-américain, selon des médias colombiens. Selon le ministrede la défense colombien, Juan Carlos Pinzon, Langlois “a été touché par une balle au bras gauche”.
“NOUS ESPÉRONS QU’IL EST SAIN ET SAUF”
“Nous savons que c’est une région dangereuse. Nous sommes bien sûr inquiets, mais nous faisons confiance à Roméo qui connaît bien le terrain et qui a beaucoup d’expérience”, a déclaré Nahida Nakad, directrice des rédactions de l’Audiovisuel extérieur de la France (AEF), de laquelle relève France 24. Nous espérons qu’il est sain et sauf. Nous sommes en contact permanent avec sa famille. Toute la rédaction de France 24 se sent concernée et est de tout coeur avec elle”.
Quatre membres des forces de l’ordre, trois militaires et un policier, ont été tués lors de cette attaque qui s’est déroulée dans le département de Caqueta, dans le sud du pays. Cinq militaires portés disparus après les combats ont été retrouvés, selon l’armée colombienne.
Depuis le début de l’année, les FARC ont proposé d’ouvrir des négociations et ont libéré les derniers policiers et militaires qu’elles retenaient en otage après avoir renoncé officiellement aux enlèvements contre rançon. Mais guérilla et gouvernement s’opposent régulièrement sur les modalités d’un dialogue.