Hama, massacro del macellaio Assad. In Siria la città simbolo della protesta contro il regime sanguinario di Assad è stata presa d’assalto questa notte da carri armati. Tagliate acqua e luce nella maggior parte dsei quartieri. Morti per strada, Al Jazeera ha un video nel suo blog – http://blogs.aljazeera.net/liveblog/syria – in cui si vede il fumo nero in due parti della città. Ora. Secondo la Cnn i morti sono 61. Ma il bilancio è in crescita. Altri morti a Dar Az Zar. Che fa la comunità internazionale, oltre a stare a guardare i massacri del macellaio Assad che sta emulando il padre che proprio ad Hama ha fatto una strage di 30 mila persone? Qui di seguito Le Monde del 31.7.2011:
Les chars de l’armée syrienne sont entrés dans la nuit de samedi 30 à dimanche 31 juillet dans Hama, un des principaux foyers du mouvement de contestation contre le régime de Bachar Al-Assad. Les bilans restaient incertains, les journalistes n’étant toujours pas autorisés à se rendre sur place. L’AFP fait état de son côté de quarante-cinq morts, selon un bilan communiqué par l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH). Soulignant que de nombreux blessés sont dans un état grave, le président de l’OSDH, Rami Abdel Rahmane, a déclaré redouter un bilan plus lourd, notamment en raison du manque de matériel médical.
“Les chars nous attaquent en provenance de quatre directions différentes. Leurs mitrailleuses tirent à l’aveugle et les chars détruisent les barricades érigées dans les rues par des habitants”, a témoigné un médecin préservant son anonymat par peur de représailles.
Selon un autre témoin, qui préfère taire son nom, “cinq chars sont actuellement postés à côté du palais du gouverneur”, faisant état de tirs par intermittence. “Le bilan est lourd, il y a des corps dans les rues qui n’ont pas encore été ramassés”, a indiqué un autre habitant, ajoutant que des tireurs d’élite avaient pris position sur les toits de la prison principale de la ville ainsi que sur le siège de la compagnie nationale d’électricité.
HAMA, VILLE-SYMBOLE
Hama, dans le centre de la Syrie, a été le théâtre de certaines des plus grandes manifestations de la contestation qui a débuté mi-mars. Suite à ces manifestations monstre, le gouverneur de Hama, Ahmad Khaled Abdel-Aziz, a été limogé le 2 juillet par un décret présidentiel. C’est aussi une ville-martyre symbole de la lutte contre le régime en Syrie depuis la terrible répression en 1982 d’un soulèvement des Frères musulmans contre le président Hafez al-Assad, le père de Bachar. Certaines estimations avancent un bilan de 30 000 morts lors de cette brutale répression. En mai, le premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan, naguère un des principaux alliés d’Assad, avait prévenu le président syrien : “Nous ne voulons pas assister à un nouveau massacre d’Hama.”
Ailleurs dans le pays, “six personnes ont été tuées et cinquante blessées par des tirs des forces de sécurité dimanche à Deir Ezzor, tenue par l’armée depuis samedi”, tandis que “trois sont mortes et des dizaines ont été blessées à Harak”, a précisé l’OSDH. Les militants redoutent une répression massive à Deir Ezzor, située sur les rives de l’Euphrate dans une région pétrolière et devenue un important foyer de contestation contre le régime autoritaire du président Assad. Vendredi, au moins 50 000 personnes y avaient défilé pour réclamer la chute du régime, puis 300 000 avaient participé aux funérailles de civils tués au cours de rassemblements précédents, selon l’OSDH.
Dans la région de Damas, l’armée a également lancé une attaque sur la ville de Mouadhamiya, selon l’OSDH. Plus de 300 personnes ont été arrêtées dans cette ville, qui est privée d’électricité et de moyens de communication, selon la Ligue syrienne des droits de l’homme.
Lancé à la mi-mars dans le sillage des révolutions tunisienne et égyptienne, le mouvement de contestation aurait fait 1 634 morts, selon un récent rapport de l’ONG Avaaz, qui avance également le nombre de 2 918 disparus. Il y aurait eu également plus de 25 000 personnes arrêtées, dont la moitié serait toujours derrière les barreaux.