Informazioni che faticano a trovare spazio

Il francese Libération: Berlusconi e Gheddafi sono ancora soci in affari

Questo è l’articolo di Libération di giovedì 3 marzo 2011: finalmente un giornale rileva che Berlusconi è ancora socio di Gheddafi. L’articolo è di Eric Joszef.

Rome plutôt passif avec les actifs libyens

Tripoli a investi 4 milliards d’euros dans l’économie italienne.

Le téléphone arabe sonne dans le vide. «Toujours rien, pas de nouvelles, nous ne sommes pas parvenus à contacter Farhat Omar Bengdara.» Il y a quelques jours, Dieter Rampl, président du géant bancaire italien Unicredit, ne cachait pas sa perplexité et son impuissance. Son partenaire libyen, gouverneur de la Banque centrale à Tripoli, a disparu. A travers lui, c’est l’actionnaire principal de la banque italienne (avec plus de 7,2% des parts possédées par la Libyan Investment Authority et la Central Bank of Libya) qui ne répond plus, plongeant la direction transalpine dans l’incertitude. Mais il n’y a pas qu’au siège d’Unicredit que l’on s’inquiète de la tournure des événements. Car, au total, le régime du colonel Kadhafi a investi près de 4 milliards d’euros de pétrodollars dans plusieurs fleurons de l’économie italienne. De quoi faire aujourd’hui trembler la Bourse de Milan.

Juventus. Outre Unicredit, Tripoli détient 2% du colosse de l’industrie militaire Finmeccanica ; sans doute près de 2% de la société d’hydrocarbures Eni ; 14,8% des télécoms Retelit et même 7,5% de l’équipe de la Juventus de Turin. Rome s’inquiète donc des répercussions de la situation en Libye, au-delà des préoccupations sur les fournitures en pétrole et en gaz, qui représentaient, avant la crise, respectivement 25% et 13% des approvisionnements italiens. «Nous avons rapatrié pratiquement tout notre personnel», indique un dirigeant de l’Eni, qui assure qu’il n’y aura «aucune influence sur la direction de l’entreprise, vu que les Libyens ne sont pas présents au conseil d’administration.»

Il n’empêche. Le gouvernement Berlusconi est sérieusement embarrassé. Ces participations doivent-elles faire l’objet de sanctions ? Pour l’heure, l’Italie a indiqué, par la voix de son ministre des Affaires étrangères, Franco Frattini, qu’elle se contentait «de mettre en œuvre intégralement les résolutions de l’ONU et de l’UE», qui parlent uniquement «d’un gel des biens personnels de la famille Kadhafi». Mais dans le même temps, Rome redoute que le colonel libyen – qui hier s’est publiquement «repenti des relations» avec la péninsule et a martelé «l’Italie devra payer» – ne cherche à vendre les paquets d’actions détenues par les sociétés libyennes pour obtenir des liquidités. Une telle éventualité risquerait d’affaiblir les groupes économiques italiens concernés. Dans ce contexte, l’idée de geler ces participations est à l’étude.

Attitude. «Si l’on veut introduire d’autres formes de sanctions, cela dépend de l’autorité du ministre de l’Economie, Giulio Tremonti», s’est défaussé Franco Frattini. Or l’intéressé ne souhaite pas non plus précipiter les choses tant que Muammar al-Kadhafi est encore en place : «L’issue des changements en cours n’est pas encore claire», a répété lundi Tremonti. Pour l’heure, Silvio Berlusconi ne s’est pas prononcé sur l’attitude à adopter. Il est vrai qu’il possède, à travers la Fininvest, 22% de la société de production audiovisuelle Quinta Communications, basée à Paris et fondée par son ami Tarak ben Ammar. Or, à travers la Libyan Arab Foreign Investment Company, le colonel Kadhafi est encore aujourd’hui son associé.

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