In Algeria li chiamano “harraga”. Il termine indica “chi si dà fuoco”. Sono giovani e tentano la via del mare per raggiungere l’Italia. Questa volta un gruppo di una ventina di harragas è stato scoperto poco al largo di Annaba, la città di confine con la Tunisia. Stavano tentando di raggiungere la Sardegna. Sorpresi hanno dato fuoco alla loro barca..Stavolta nonh è un film come quello omonimo di Merzak Allouache. E neanche un laboratorio migranti come quello che da poco è sorto a Bologna. La disperazione di una generazione in questa notizia riferita dal quotidiano algerino El Watan del 17.1.2011:
Une vingtaine de harraga tentent le suicide collectif en haute mer à Annaba
le 17.01.11 | 17h25
Repérés en haute mer dans la nuit de dimanche à lundi par les gardes-côtes à Annaba, une vingtaine de harraga n’ont pas voulu obtempérer.
Ils ont décidé, contre toute attente, d’asperger l’embarcation d’essence de réserve et d’y mettre le feu.
Un véritable suicide collectif que l’intervention des gardes-côtes a fait échouer.
L’opération de secours, immédiatement déclenchée par la marine, a permis de sauver 18 d’entre eux, alors que les deux autres sont jusque-là déclarés portés disparus.
Arrivés au port de Annaba vers 5h00, ils ont été auscultés par le médecin de la Protection civile et auditionnés par la police maritime, avant d’être présentés devant le procureur près le tribunal de Annaba.